Après des décennies d’hégémonie du salariat, les signes de transformation du monde professionnel se multiplient.
Pour preuve notamment, la montée en puissance du travail indépendant : Portage salarial, free-lance, autoentrepreneuriat, management de transition, travail à temps partagé ou encore pluriactivité…
Faire appel à des ressources externes est devenu monnaie courante de la PME au grand groupe.
Mais cette nouvelle population de travailleur demande une approche différente aussi bien en termes de recrutement qu’en terme de management.
- Trouver des sources fiables de talents :
Les plateformes et les intervenants sur le marché des indépendants sont nombreux. Trouver des partenaires pour vous accompagner dans vos projets est primordial.
- Attirer les travailleurs indépendants :
Pour attirer les meilleures compétences, il est judicieux de gérer la rédaction de votre appel à projet tout aussi bien qu’une annonce pour un recrutement classique.
Votre projet doit être attrayant pour vos futures ressources : une présentation précise et soignée vous aidera à capter la compétence pointue dont vous avez besoin.
- Mettre en place des process d’intégration :
Vos ressources externes vont intervenir chez vous pour des durées plus ou moins longues. Il est très important qu’elles comprennent rapidement l’ADN de l’entreprise et votre organigramme.
Cela demande donc un travail d’intégration préparé en amont.
- Apprendre à les manager, à les fidéliser et à interagir avec eux :
Ils sont indépendants, libres, et ont des profils différents des salariés de la société. Ils doivent être managés en conséquence.
- Développer des bonnes pratiques permettant de favoriser les collaborations externes et internes :
La cohabitation avec les ressources internes est un défi à relever pour l’entreprise.
C’est un sens du collectif que l’entreprise doit aujourd’hui offrir à ses salariés.
- Définir une personne en charge de ces compétences :
La question se pose enfin de qui doit mettre en place ces prérogatives : tirer le meilleur parti de ces talents externalisés, mais aussi les motiver et les impliquer relève bel et bien de la sphère RH.
Les DRH devraient par conséquent s’emparer de la question et envisager de formaliser une politique dédiée et adaptée aux professionnels externes.
Mais le sujet peut s’avérer plus complexe car pour les directions des ressources humaines, l’externalisation des compétences peut relever de la direction des achats qui gèrent les prestations faisant l’objet d’un bon de commande.
Un nouveau métier se dessine, le Chief Freelances Officers, fonction à cheval entre les achats et les ressources humaines …