Des PME aux grands groupes du CAC 40 en passant par les entreprises de la nouvelle économie, tous sont en train de revoir l’organisation de leurs bureaux. Mais quels sont ces aménagements et que pensent les collaborateurs de ces nouvelles tendances ?

Pour commencer, nous en sommes qu’au prémisse du changement. En effet 57 % des salariés français occupant des bureaux qualifient leur environnement de travail de traditionnel et seuls 13 % l’estimant innovant.

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La bonne nouvelle est que les salariés français souhaitent que leur environnement de travail change : 67% des collaborateurs ressentent le besoin de faire évoluer les pratiques de travail au quotidien. 74% déclarent être favorables au changement.

Le bureau fermé reste la norme (46 %) et génère encore un taux de satisfaction très élevé. Il apparait encore largement comme la forme dominante d’organisation de l’espace. Il est plébiscité pour son confort. Ceux qui y travaillent connaissent les niveaux de satisfaction les plus élevés sur tous les aspects (densité des espaces, confort physique et acoustique).

En opposition, l’Open space est le mode d’organisation de l’environnement de travail privilégié par les grandes entreprises, puisque 55 % de leurs salariés y sont installés. Malheureusement il entraîne régulièrement l’insatisfaction des collaborateurs.

C’est donc de ce constat qu’est né le concept de flex office : L’absence d’attribution d’un poste de travail précis à un salarié.  

Ainsi le flex office permet de conserver les acquis en matière d’efficience des m² promus par l’open space tout en compensant l’inconfort par davantage de collaboration, d’autonomie, de technologies.

Enfin le coworking : Si tout le monde en parle, peu le pratiquent : Seuls 15 % des salariés français bénéficient au sein de leur entreprise de la possibilité d’accéder à des espaces de coworking externes. Un pourcentage qui ne dépasse pas les 25 % même pour les salariés des grandes entreprises, pourtant plus ouvertes aux nouveaux modes d’organisation du travail. 

Par ailleurs, lorsque l’on interroge les salariés français sur le type d’espace dans lequel ils travaillent régulièrement, on constate que près de trois fois plus de personnes travaillent de façon majoritaire en home office (8 %) plutôt qu’en coworking (3 %).

Et les infrastructures ? 
La prise en compte des problématiques en matière de nouveaux usages de déplacement (parking à vélos / trottinettes, bornes de recharge électrique, covoiturage, etc.) se révèle faible : seuls 27 % des salariés français considèrent que les locaux de leur entreprise sont adaptés à leur émergence.

Mais quel aménagement préfèrent les salariés ? 
Sans surprise, les salariés en bureau fermé affichent les taux d’attachement les plus élevés à leur espace personnel mais aussi à leur environnement de travail et à leur immeuble.

 

Source : CBRE - France Révolution des modes de travail

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