Le dernier baromètre du "Portail du temps partagé" permet de dresser un profil des talents intervenant dans plusieurs entreprises en même temps.
Qui sont-ils ? Que font-ils ? Découvrez les résultats de cette enquête.
D'après le Baromètre 2020, ce mode de fonctionnement est aujourd’hui utilisé à 40% par des femmes et 60% par des hommes. Côté statut, il revêt une multitude de formes : 24% des professionnels le pratiquant sont indépendants, avec leur propre structure ; 26% sont salariés en CDD ou CDI au sein d’un groupement d’employeurs, 14% sont salariés (CDI ou CDD) d’une entreprise de travail à temps partagé, 10% en portage salarial (activité professionnelle indépendante qui permet la couverture sociale d’un salarié classique) et enfin 7% en pluriactivité, c'est-à-dire cumulant les statuts de salarié et d'indépendant.
Les travailleurs en temps partagé évoluent essentiellement dans des métiers de services : finance, informatique, achats, RH, marketing, communication. Géographiquement, ils sont 23 % en Île-de-France, 30% dans les grandes villes régionales et 47% en région, hors grande agglomération.
Pour quelles raisons choisissent-ils ce mode de fonctionnement ?
La question peut se poser, à une époque où le CDI est toujours la norme, et où les entreprises poussent à toujours plus de flexibilité : ce mode de fonctionnement est-il un choix ? D’après le Baromètre, ceux qui le pratiquent semblent en tout cas satisfaits puisqu'ils sont donc 94% à indiquer souhaiter rester à temps partagé, afin de travailler d'une nouvelle façon (54 %)
Le baromètre détaille les avantages supposés pour le professionnel : diversité des missions pour 35% des sondés tandis que 26% mettent en avant une "autonomie" renforcée et 23% un meilleur équilibre vie perso-vie pro.
Les entreprises, quant à elles, y trouvent tout leur intérêt : elles disent apprécier cette solution flexible (27%), permettant une expertise plus pointue (25%) et une meilleure maîtrise des coûts (20%).