Vous n’en avez peut-être pas encore, la charte informatique n’est effectivement pas obligatoire. Mais après lecture de cet article, elle va vous sembler indispensable pour protéger votre PME.
Aujourd’hui, la santé et la sécurité de vos outils informatiques sont vitales pour votre activité — et ce d’autant plus que les menaces se multiplient : phishing, rançongiciels, attaques sur la chaîne logistique, exploitation de données personnelles, usage non maîtrisé d’outils collaboratifs, etc.
Aujourd'hui 31% des entreprises sont attaquée par des Ransomwares*
Une charte bien pensée contribue à poser un cadre clair pour vos collaborateurs, afin d’éviter les erreurs — mais aussi de répondre aux obligations légales et réglementaires (notamment celles liées au traitement des données personnelles).
Sensibiliser l’ensemble du personnel — pas seulement à la bonne utilisation des équipements, mais aussi aux risques réels (cyberattaques, pertes de données, usage inapproprié).
Formaliser les droits et devoirs : définir ce qu’un salarié peut ou ne peut pas faire (messagerie, internet, postes, télétravail, appareils personnels, etc.).
Renforcer la sécurité globale : en encadrant notamment l’installation de logiciels, l’usage de périphériques ou de services externes non autorisés, le contexte du télétravail ou du BYOD, la sauvegarde des données, l’authentification, etc.
Protéger l’entreprise juridiquement : en cas de non-respect des règles, la charte peut servir de base pour des sanctions — mais elle doit être rédigée correctement, annexée au règlement intérieur, et adoptée selon les prescriptions légales.
Accompagner les évolutions technologiques et organisationnelles : télétravail, SaaS, mobilité, outils collaboratifs, usages d’IA… Ce qui était suffisant il y a quelques années ne l’est plus forcément en 2025.
En résumé, la charte n’est plus seulement un “bon réflexe”, c’est un outil clé de gouvernance et de résilience pour les PME.
Voici les éléments incontournables — ajustés aux enjeux actuels :
Les attaques ciblant les PME se multiplient, souvent par email (phishing), social engineering ou par vulnérabilités sur des solutions externes ou mal configurées. Les petites structures restent des cibles de choix pour les cybercriminels.
Le télétravail et l’usage d’outils externes (cloud, SaaS, collaboratif, applications diverses, parfois IA) complexifient l’environnement : sans cadre, l’entreprise s’expose à des fuites de données, des erreurs d’usage, voire des responsabilité en cas de manquement.
Pour une PME sans DSI à plein temps, la charte — bien rédigée — est un outil pragmatique, lisible et efficace pour structurer les pratiques sans nécessairement un grand investissement. Elle cadre l’usage des ressources informatiques, formalise les responsabilités, et permet de réagir en cas d’incident.
Faites simple et clair : une charte trop technique ou trop longue perdra son efficacité. Le vocabulaire doit être accessible à tous.
Associez les bonnes fonctions : direction, informatique, RH — voire un juriste ou expert RGPD — pour garantir la cohérence juridique, technique et humaine.
Adoptez-la comme norme interne : idéalement en l’annexant au règlement intérieur, pour qu’elle soit opposable. Sinon, un guide de bonnes pratiques peut suffire mais aura moins de force en cas de litige.
Communiquez et formez : faites signer la charte à chaque nouvel entrant, organisez des sessions de sensibilisation ou des rappels réguliers.
Prévoir des mises à jour régulières : chaque nouvelle technologie, chaque nouvelle organisation (télétravail, BYOD, SaaS, IA) doit déclencher une relecture de la charte.
Mettre en place — ou réviser — une charte informatique n’est plus un “bon plus”. C’est un pilier de votre sécurité et de votre conformité. Elle responsabilise vos collaborateurs, encadre les usages, renforce la protection de vos données, et structure votre gouvernance interne. Pour une PME, c’est un levier simple, efficace et indispensable pour maîtriser les risques numériques. Pour cela, un RSI #insitu peut vous accompagner d'1 à 3 jours par semaine.