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La sécurité n’est pas seulement une contrainte mais une responsabilité stratégique

Rédigé par Julie Lourseau | 12 nov. 2025 10:00:58

Quand on dirige une PME, gérer les opérations, les équipes, les budgets, les clients… tout cela fait partie du quotidien. Attention, la sécurité au travail n’est pas un sujet annexe : c’est bien un devoir de l’entreprise et un engagement de la direction. En France, le chef d’entreprise est juridiquement responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés. En cas d’accident grave ou de manquement aux obligations, sa responsabilité personnelle peut être engagée.

Pour les PME la sécurité ce n’est pas “quelque chose qu’on aborde quand on a du temps”. C’est un levier concret : prévention d’accidents, limitation des arrêts de production, maîtrise des coûts.
En clair : contribuer à la rentabilité de l’entreprise.

Statistique éclairante : selon l'AFNOR, parmi les entreprises certifiées selon la norme ISO 45001, 35 % déclarent avoir observé une baisse de l’accidentologie et du taux de maladies professionnelles.
Cela montre que la sécurité ne doit pas être traitée comme un coût mais comme un investissement.

Les multiples dimensions de la gestion de la sécurité – applicable quel que soit votre secteur

Que vous soyez dans l’industrie, le BTP, l'agro-alimentaire, le médico-social ou même une entreprise de services, les enjeux de la sécurité recouvrent plusieurs axes :

  1. L’identification des dangers et l’évaluation des risques
    Il s’agit de recenser “ce qui pourrait mal tourner” : des machines, des co-activités, des manutentions manuelles, des produits chimiques ou même des TMS (troubles musculo-squelettiques).
    L’un des outils essentiels : le document unique d’évaluation des risques (DUER).

  2. La mise en place de mesures de prévention
    Une fois les risques identifiés, vous définissez des actions : équipements, procédures, formation, consignes, fiches de poste sécurisées.
    Ces mesures protègent à la fois les salariés et la continuité de production.

  3. Le suivi, le contrôle et l’amélioration continue
    Une politique de sécurité efficace ne s’arrête pas à l’affichage d’un plan. Il faut mesurer, suivre les indicateurs (accidents,  arrêts maladie), ajuster. C’est ici qu’intervient une logique de “boucle” : planifier / faire / vérifier / agir. Idéalement, impliquer les collaborateurs dans cette démarche.

  4. La culture et l’engagement
    Le facteur humain est primordial. Une direction qui s’engage, des managers qui montrent l’exemple, des salariés formés et sensibilisés. Sans cela, même les meilleurs dispositifs techniques restent inefficaces.

  5. La conformité juridique et normative
    Toute entreprise doit respecter un certain nombre d’obligations (voir section suivante). Mais au-delà, avoir une démarche structurée permet d’aller au-delà du “minimum” et de transformer la sécurité en véritable avantage opérationnel.

En résumé : la sécurité n’est pas une “fonction support” accessoire, mais un processus transverse à piloter sur le long terme.

 

Quelles sont les obligations les plus importantes pour une PME ?

Voici une synthèse des principales obligations légales que doit connaître un dirigeant (attention, il y a des obligations particulières selon les secteurs d'activité) :

  • Obligation de résultat de l’employeur : veiller à la santé physique et mentale des salariés (code du travail).
  • Tenue et mise à jour du document unique d’évaluation des risques (DUER) : obligatoire dès qu’il y a salarié. 
  • Plan de prévention pour les travaux dangereux ou coactivité (travaux exécutés avec entreprise extérieure) : inspection préalable, plan écrit obligatoire sous certaines conditions. BSL sécurité
  • Formation/sensibilisation des salariés aux risques auxquels ils sont exposés, et information sur les mesures mises en œuvre.
  • Mise en œuvre des mesures de prévention adaptées (équipements, consignes, habilitations…).
  • Suivi et traçabilité des accidents, “near miss”*, indicateurs de performance.
  • Lorsque pertinent : négociation d’un accord de prévention dans les entreprises de 50 salariés et plus exposées aux risques.
*Situation qui s'est résolue sans dommage pour le travailleur grâce à des circonstances fortuites qui ont évité la conséquence négative. Presque-acident.
 
Pour un chef d’entreprise “qui cherche tout ce qui va lui permettre de gagner du temps et de voir directement le retour sur investissement”, l’important est de transformer ces obligations en processus organisés, clairs, et intégrés à votre gouvernance.
 

La norme ISO 45001 : un cadre pertinent… mais volontaire

La norme ISO 45001 est un référentiel international pour les systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail. (vous en trouverez le détail précis, directement sur le site de l'ISO ici )

Quelques points clés à retenir :

  • Elle s’adresse à tous types d’organismes, quelle que soit la taille. 
  • Elle fonctionne selon le cycle “Plan-Do-Check-Act” (PDCA) : planifier, faire, vérifier, agir.
  • Elle n’est pas obligatoire en tant que telle : l’entreprise peut très bien respecter ses obligations sans être certifiée.
  • Toutefois, adopter ou s’inspirer de cette norme apporte plusieurs bénéfices : réduction des accidents, des arrêts de travail, amélioration de la productivité, valorisation vis-à-vis des clients ou partenaires. 

Donc : oui, c’est un gage de maturité pour la sécurité, mais non, ce n’est pas une obligation légale. Pour une PME, cela peut être un choix stratégique : s’engager dans une démarche structurée, renforcée, qui dépasse le simple “respect des obligations”.



Pourquoi recourir à un responsable QHSE à temps partagé est une solution adaptée

Pour une PME de 50-100 salariés, recourir à un expert QHSE à temps partagé est une excellente option :

  • Compétence ciblée, immédiate, sans embauche à plein temps : Le responsable QHSE apportera une méthodologie, des outils, un suivi opérationnel et stratégique.
  • Gain de temps pour le dirigeant : Vous déléguez la veille réglementaire, la mise en place du DUER, l’analyse des risques, les actions correctives. Vous gardez la vision, il/elle exécute.
  • Retour sur investissement clair : Moins d’accidents = moins d’absentéisme, moins de coûts cachés, meilleure productivité. Le temps consacré à la sécurité devient un facteur de performance.
  • Flexibilité budgétaire : Vous payez en fonction du temps réellement utilisé (1 à 2 jours/semaine) et vous pouvez monter en intensité si besoin (audit, certification, accident,…)
  • Culture de sécurité renforcée : Le responsable QHSE sensibilise les équipes, accompagne la direction, et ancre la sécurité dans le quotidien. Cela change la donne : ce n’est plus “la sécurité = annonce interne tous les ans”, mais un processus vivant.
En somme, au lieu d’un “bureau des obligations sécurité” que l’on ouvre quand il y a un souci, vous disposez d’un pilote dédié, adapté à la taille de votre entreprise, pour intégrer la sécurité comme un levier de performance.

En conclusion

La sécurité est votre responsabilité, et elle est liée à la pérennité et à la rentabilité de votre activité. 

Structurer la gestion de la sécurité passe par : identification des risques → mesures de prévention → suivi et amélioration → culture d’engagement.

Respecter les obligations légales est nécessaire, mais vous pouvez aller plus loin avec un cadre comme ISO 45001 (sans être obligé de l’adopter).

Pour une PME, avoir un responsable QHSE à temps partagé #insitu est une solution pragmatique, efficace et rentable.

Avec le temps partagé, vous gagnez du temps, de la sérénité et un vrai retour sur investissement.

Pour en savoir plus sur l'accompagne QHSE, visitez notre site.

 

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