SoftSkills, atouts non négligeables en entreprise ?

Le terme «softskills» est utilisé pour désigner les compétences professionnelles humaines et comportementales telles que savoir écouter, être créatif, être organisé…A l’opposé, du terme «hardskills» qui désigne les compétences techniques ,propres à chaque métier.

En moins de dix ans, le concept de « softskills » a réussi une percée remarquable sur la scène internationale de l’emploi, au point d’être mis en avant comme « les stars des compétences » indispensables pour répondre aux enjeux au 21ème siècle.

Plus de 2/3 des cadres (67%) estiment que les « softskills » sont encouragées dans leur entreprise.

Ces compétences sont appréciées en entreprise, parce qu’elles complètent bien les savoir-faire plus terre-à-terre (« hardskills »)

Le monde des affaires change vite, et le changement est souvent douloureux. Alors « savoir-faire », mais aussi savoir communiquer, ressentir, observer, relier, écouter, synthétiser, expliquer, transmettre… mais surtout savoir changer sont des compétences qui deviennent indispensable à l’entreprise.

Pour 9 cadres sur 10, les « softskills » contribuent à la compétitivité des entreprises.

Et surtout point non négligeable : les softskills ne périment pas ! Elles peuvent même être développées voir acquises au même titre que l’expérience. Ainsi 86% des cadres jugent que les entreprises doivent proposer des formations aux « softskills ».

Mais quelles sont les « softskills » les plus attendues ?

Selon l’IFOP, les entreprises encouragent simultanément les compétences relatives au volontarisme, au comportement et à l'altérité.

Mais la capacité d’adaptation est probablement la première softskill chassée par les recruteurs.

Viennent ensuite, un fort sens de la communication à l’oral ou à l’écrit, un « savoir convaincre » (Savoir influencer et convaincre les clients, les collaborateurs, les partenaires, les hiérarchiques, les pairs, et le tout dans le bon sens) et enfin s’avoir faire preuve d’humilité

Seule la créativité, qui relève davantage de l’innée et qui se transmet moins facilement est moins encouragée.

Pour conclure, l’entreprise veut que les experts qui interviennent chez elle soient capables de porter les différentes transformations qu’elle est amenée à traverser. Elle veut qu’ils soient leader, qu’ils sachent s’adapter, qu’ils communiquent de manière adéquate. Ces softskills propres à chacun, constituent aussi des savoirs, et ce sont vos « savoir-être ».

Ainsi il ne faut plus être compétents pour ce que vous savez faire, mais aussi pour la manière dont vous savez le faire, et c’est ce qui fait que vous le faites bien.

Source : LES CADRES ET LES SOFT SKILLS, étude IFOP