Véritable leitmotiv sociétal, la « green attitude » s’impose dans notre quotidien, et les consommateurs y sont de plus en plus sensibles. Selon une enquête de Denjean & Associés, 90% des consommateurs attendent des marques qu’elles prennent des engagements dans une démarche de mieux consommer.
Cette tendance s’applique également relation inter-entreprises puisque la « responsabilité » des fournisseurs et devenu un critère de choix. Les labels, normes et autres démarches RSE sont désormais un avantage concurrentiel établi.
Mettre en place une démarche plus responsable dans la communication impose une réflexion globale basée à la fois sur les valeurs de l’entreprise et sur sa stratégie.
D’après l’ADEME la communication responsable repose sur 3 piliers :
| La transparence | L’éco-conception | Les échanges |
S’y engager est la continuité des actions globales initiées par la gouvernance de l’entreprise dans laquelle la communication va servir de liant et projecteur.
Sans ces actions globales, vous risquez de glisser vers le green-washing (l’utilisation de l’écologie comme un argument marketing sans faits réels).
Dans l’engagement écologique, sincérité et humilité sont de rigueur. Personne ne pourra vous reprocher vos actions tant que vous n’essayez pas de faire croire que vous êtes irréprochables. La transparence sur le chemin restant à accomplir est primordial pour éviter les accusations de tromperie écologique.
Dans la pratique, il existe plusieurs façons de limiter l'impact écologique de votre communication.
La dématérialisation n’est pas le remède à tous les maux écologiques, un email ou un document hébergé consomment de l’énergie et ont donc un impact.
L’approche doit être globale, selon les supports et leur utilisation.
On dématérialisera donc en priorité les supports dont la durée de vie est limitée, qui sont amenés à une mise à jour régulière.
- Réfléchir aux données techniques :
Lorsque la version papier s’impose, le choix du papier, le taux d’encrage, les typographies, la mise en page et le format ont leurs rôles à jouer et peuvent générer des économies de papier et d'encre.
Pensez d’ailleurs à apposer les mentions légales sur vos documents.
- Fabriquez responsable :
Lorsque vous devez faire appel à des fournisseurs, choisissez des partenaires locaux et sélectionnez les dans une démarche éco-responsable.
- Faites ce que vous dites. Dites ce que vous faites :
Votre démarche éco-responsable doit s’appuyer sur des faits, des actions suivies et surtout une approche de fond sur vos produits et services. Une fois cela fait, Parlez-en ! Réseaux sociaux, relations clients et collaborateurs...Vos actions doivent être partagées, elles sont votre meilleur atout !
- Evaluer la performance pour éviter le gaspillage :
L’évaluation de la rentabilité des démarches éco-responsable sur le plan économique, social ou environnemental permet de soutenir votre politique et le la rendre porteuse de sens pour l’entreprise.
Nous avons évoqué ici les actions les plus courantes, mais la démarche responsable s’intègre dans les actions de communication quotidiennes qui rythme la vie de votre entreprise.
La question est légitime, vous lancer dans une communication éco-responsable, vous apporte des avantages à plusieurs niveaux :
- Environnemental : votre entreprise est plus « propre »
- Economique, vous diminuez les dépenses de consommables
- Porteuse de sens en interne comme en externe : c’est un sujet fédérateur
- L'image de votre entreprise en est valorisée.
Une démarche éco-responsable impose un suivi régulier : stratégie, plan d’action, suivi, mesure des performances… Pour s'assurer de la pérennité des actions, il est important d’y accorder la ressource, le temps et les compétences nécessaires.
Les experts communication insitu s’engagerons avec vous à construire une communication plus responsable. En phase avec la culture et la réalité quotidienne de votre entreprise.
Je veux un responsable de communication éco-responsable !